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douceur et en tremblant. Victoria détourna ses yeux perçans de dessus Laurina, et d’une voix calme et non sans aigreur, dit : « si le comte Bérenza s’est éloigné de son plein gré, il restera tranquille et ne cherchera plus à me voir ; mais s’il a été excité à partir d’ici, il m’écrira et m’apprendra la vérité. Ainsi donc, à tous événemens ce mystère sera éclairci. »

» Et en attendant, enfant cruel, ajouta Laurina qui avait sa leçon faite par Adolphe, nous chercherons à vous distraire par de petites promenades dans les environs. »

L’air de vérité qu’elle sut prendre en imposa à sa fille, qui condescendit à sourire. Moitié fâchée et moitié adoucie, elle souffrit que sa mère lui serrât la main.