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les yeux de la comtesse roulent dans leurs orbites, ne laissant voir que le blanc ; le ventre bondit, les hanches ondulent, et, pendant deux minutes, on la voit se tordre, au paroxysme de l’extase ; et soudain, lâchant la barre d’appui, elle s’écroule pantelante sur le tapis.

Bientôt le jeu du trapèze recommence ; c’est Lison qui prend la barre ; Lola, changeant de rôle, c’est Mina qui prend place devant le chat, la comtesse devant les seins. Le cul potelé de Mina s’étale, non moins beau, moins gros cependant que celui de Lola, me faisant regretter, lui aussi, de n’être que l’invisible témoin de ces tendres ébats. Les préliminaires terminés, les mignonnes besognent avec ardeur, et la comtesse mord jusqu’au sang les lèvres de Lison, quand le plaisir tord la soubrette dans ses bras. C’est le tour de Lola, la plantureuse brune. Chacune changeant de rôle, Lison est devant, la comtesse derrière, Mina à la gorge. Décidément Lison a aussi un superbe reposoir, blanc et rose, mais j’ai à peine le temps de le contempler, car Lola était si pressée, qu’à peine les mignonnes ont