Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/17

Cette page a été validée par deux contributeurs.

chées sur le flanc, formant un triangle, chacune glissant sa tête entre les cuisses de celle qu’elle a devant. Elles déposent d’abord leurs hommages entre les hémisphères, donnant l’accolade au petit bijou noir qui se cache en ces lieux ; et, quand elles l’ont cajolé, baisé, lardé, en guise d’introduction au jeu d’amour, elles se glissent vers l’huis voisin, impatient, sans doute, d’avoir son tour. On entend comme un clapotement de lèvres contre d’autres lèvres, qui se pressent et se quittent en s’aspirant. Cependant, la comtesse agenouillée, va de l’une à l’autre, se penchant pour suivre les diverses phases du divertissement, encourageant les aimables ouvrières par des baisers sonores, et des gifles retentissantes sur les tendres fesses qui se trémoussent sous les claques. Elle voltige d’un derrière à l’autre, rampant sur les genoux, puis, quand elle devine l’approche du moment psychologique, elle vient s’étendre sur le groupe, coupant le triangle d’une ligne droite, la figure sur le cul de Mina, les bras étendus vers les deux autres sphères, fouillant les chairs d’un doigt quêteur, tandis qu’elle mordille les globes charnus de Mina, prodiguant