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me rendre compte sur-le-champ, je trousse la dame, j’écarte la fente du pantalon, et, relevant la chemise, j’inspecte la place ; la belle mappemonde avait repris tous ses lis, sans garder la moindre rose ; par exemple j’eus tôt fait d’y semer des roses d’une main preste et dure. La princesse, impassible, quand j’ai laissé retomber les jupes, me regarde d’un air narquois, et les reprenant dans ses mains, les relève sur ses reins, se penche en avant, me présente la mappemonde tendue, et me dit : « Ce n’était pas la peine de vous mettre en frais pour si peu ; continuez donc la salve. » Le pantalon, me gênant, je le rabats, je le lui retire, je lui donne la chemise à tenir avec ses jupes, et je lui administre à tour de bras la fessée qu’elle réclame, sans qu’elle fasse un mouvement pour s’y dérober, et sans qu’elle laisse échapper un gémissement. Lola, que ce spectacle affriolant émoustille, se jette à genoux devant la princesse, se glisse sous les jupes, et vient fêter le mignon ; la comtesse, à son tour, s’élance vers Sophie, et vient la becqueter. Pendant que les deux charmeresses s’ingénient à hâter le moment de l’extase, je continue