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vêtement sur un fauteuil, et, plongeant sous la chemise, elle disparaît un moment sous les jupes qui retombent : le temps sans doute de dire bonjour au chat de sa maîtresse, laquelle se laisse faire volontiers, si volontiers même, que bientôt, en un rien de temps, elle donne des signes si évidents du plaisir qu’elle ressent, que, la culotte à la main, je me précipite vers elle, pour boire sur ses lèvres les soupirs enchantés qu’elle exhale. Quand la blondinette reparaît, rouge, essoufflée, haletante, la comtesse la remercie d’un long baiser.

Je reviens m’installer sur la chaise, la queue au vent ; la comtesse relève ses jupes, m’enjambe, prend la quille dans sa main droite, entr’ouvre les bords de la grotte, et toute seule, s’enfonce l’engin dans l’étui en s’asseyant dessus. Cécile a mis deux chaises à droite et à gauche de nos jambes, elle monte sur l’une, passe une jambe sur l’autre, entre nos deux poitrines écartées, et reste toute droite, le derrière sur mon nez, le devant sur celui de Mercédès. Relevant ses jupes sur les reins, la mignonne s’exhibe en pantalon ; le pan de chemise, qui