Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/160

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mais tous mes efforts sont superflus ; le réduit est trop resserré, pour que je puisse y pénétrer ainsi. Nous conduisons la mignonne sur le bord du lit, la renversant en arrière ; et là, aidé par la comtesse qui écarte les bords, j’entre dans le sanctuaire, non sans quelque peine, et sans souffrance pour la patiente, qui se mord les lèvres pour ne pas crier. Quand je suis logé jusqu’au fond, je redresse la fillette, et, la soutenant dans mes bras, je l’emporte au milieu de la chambre. Là, reposant ses pieds sur le tapis, elle s’arc-boute à moi, je l’entoure de mes bras, pressant sa gorge, prenant ses lèvres, et je commence la manœuvre. La comtesse, agenouillée derrière la mignonne, parcourt la raie du haut en bas et de bas en haut d’une langue agile, lardant la mignonne, par le bas de la raie quand le doux moment approche ; tandis que je joue des reins vigoureusement, lançant bientôt dans le récipient, que je fouille, les preuves brûlantes de mon amour, que la mignonne pâmée reçoit en se tordant.

Nous nous couchons enfin, moi toujours au milieu, et nous nous endormons, tendrement entrelacés.