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petit doigt, qu’elle a cependant tout petit. Elle continue à combler la petite chapelle de douces prières, et quand je vois qu’elle poursuit jusqu’au bout, je me colle aux lèvres, y buvant les soupirs d’amour que lui arrache la volupté, qui la remue délicieusement. Je reviens devant le tabernacle ; la comtesse se relève, les lèvres couvertes d’écume, se retirant de l’embouchure, qui me paraît un peu plus ouverte. Je reprends place entre les cuisses de la tendre vierge. Mercédès écarte les petites lèvres, tirant sur les bords ; je présente le gland à la toute petite ouverture, qui en reçoit la moitié ; puis, grâce aux doigts complaisants qui l’aident, le gland pénètre tout entier ; Cécile étouffe un cri, mais j’ai beau pousser, je ne puis entrer d’une ligne ; je ne puis pourtant pas manœuvrer ainsi, si je recule, je vais sortir, et, cependant, j’éprouve une délicieuse sensation, ainsi logé à l’entrée de l’asile. Le gland, étroitement serré, est immobile, il garnit tout le petit espace qu’il occupe, et dans le haut, le clitoris qu’il presse s’agite, se trémousse, heureux sans doute du doux contact qu’il a avec le gland ; soudain, il se couvre de rosée, mouil-