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bre jusqu’au bout ; puis, toujours lentement, je fouille le repaire, sortant à demi, et rentrant tout à fait. « Cécile, à moi, » s’écrie la comtesse. Cécile se relève et se jette au cou de sa maîtresse pour lui prodiguer les plus suaves baisers. Je hâte mes mouvements, car je sens que l’extase approche, et nous pâmons tous les deux.

Quand je reviens du cabinet de toilette, la comtesse montre à la mignonne maître Jacques en détresse, qui pend tout penaud, et que celle-ci regarde en rougissant, n’osant y fixer ses yeux. « Prends-le dans la main, mignonne, dit la comtesse ; n’aie pas peur, il ne te mangera pas. » La chère belle, obéissant à sa maîtresse, allonge le bras, prend le membre dans la main, mais, dès qu’elle l’a entre ses doigts, voilà le sire qui s’allonge, grossit, se raidit, reprend enfin sa belle dimension. « Essayons de nouveau, » dit la comtesse. Elle installe derechef la gentille pucelle sur le bord du lit, s’agenouille, et lubrifie les bords de la grotte. Bientôt la fente s’entr’ouvre toute seule sous les ardents baisers, mais à peine peut-elle y glisser une phalange de son