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duire, et par quelques efforts laborieux, le sire prend possession de son palais. Je soulève le précieux fardeau, et, ainsi enchevillée, j’emporte Mercédès, la retenant dans mes bras, jusqu’au groupe, où Agnès évolue sur Lison ; j’étends délicatement mon fardeau sur les reins d’Agnès, et je manœuvre pendant deux minutes sur les deux corps, que notre accolade remue rudement. Reprenant Mercédès dans mes bras, je l’emporte toujours empalée, jusqu’au groupe de Blanche et de Mina, et je recommence sur les reins de Blanche mon aimable exercice, écrasant le couple sous notre pesée. Enfin, soulevant de nouveau mon aimable écuyère, je l’emporte vers le lit de repos, où Lola et la princesse vont nous servir d’autel pour l’accomplissement du sacrifice. La large mappemonde de Lola reçoit les opulents hémisphères de la comtesse, que j’étends sur les reins, moi, allongé dessus, et je reprends la douce besogne. Confortablement établie sur son moëlleux matelas, Mercédès, les lèvres sur mes lèvres, m’entoure de ses bras, croise ses jambes sur mes reins, et m’étreint de toutes ses forces, gesticulant