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mon nez, le barbillon sur mes lèvres ; puis, s’allongeant vers son amie, elle s’appuie sur les mains, la gorge reposant sur mon ventre, la bouche sur le cul de Sophie qu’elle va larder, pendant qu’il voyagera sur ma quille. La manœuvre commence ; pendant que je larde le mignon entre les fesses en guise d’introduction, j’admire, dans la glace du ciel de lit, le plaisant tableau que forment ces deux beaux cons satinés, se suivant en lignes, ces splendides croupes, dont l’une, immobile sur mon nez, est du plus blanc satin et l’autre, celle qui se démène sur ma quille, encore un peu rouge, garde le souvenir du rude contact de la main. Mais je quitte le noir byou pour l’aimable voisin, apportant les plus chaudes caresses au vermeil petit bouton, qui s’impatiente dans sa geôle, encore humide de son dernier voyage à Cythère, et frétillant déjà d’aise sous les ardents baisers que je lui prodigue. Je le tiens enfermé dans mes lèvres sous ma langue, qui le fouette rapide et légère, sans cesse, jusqu’au moment attendu, qu’annonce bientôt un léger suintement : je le suce alors, je l’aspire, buvant les gouttes de