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roulis cadencé. Mollement couché sur la gorge, bombée et ferme, le ventre collé au doux satin du ventre, au bas duquel nos poils se mêlent, je vais et viens, tenant mes lèvres sur les lèvres brûlantes de la belle, toujours bercé sur ces appas fermes et durs que j’écrase de tout mon poids, les genoux enfoncés dans la chair résistante des fesses dodues et fermes de la comtesse. Les gougnottes activent leurs caresses, m’obligeant à accélérer le mouvement pour les suivre à Cythère ; en quelques coups de reins vigoureux, auxquels Sophie répond par quelques solides coups de cul, je regagne l’avance, et ma charmante monture, joignant ses soupirs aux miens, mêle dans le centre des délices ses chaudes faveurs à celles qu’y répand mon priape ravi, en même temps que nos six amoureuses se pâment sous nos corps pantelants.

Depuis qu’elle a reçu les stimulants nécessaires, la princesse russe est comme un tison incandescent ; car, à peine avons-nous quitté le champ de bataille, que, s’élançant vers la comtesse, elle l’enlace, et lui rend avec ardeur les caresses qu’elle en a reçues si froidement à son