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« J’ai le pressentiment que ma vie ne s’achèvera pas dans la paix, contrairement à mon désir le plus sincère. Dans ma jeunesse, on m’a prédit que je prendrais part à trois grandes guerres. « Quoi qu’il advienne, soyons prêts à mourir pour la patrie allemande. »


Donc, si la France ne danse pas sur un volcan, c’est uniquement parce que, depuis bien des années, la France a désappris de danser. Mais qu’elle danse ou non ; le volcan n’en existe pas moins, et M. de Moltke s’attend à un bouleversement, à une explosion d’un moment à l’autre.

A-t-il fait un pacte avec la fortune ? Rien ne le prouve, heureusement ; car, malgré l’ardeur avec laquelle la Prusse a toujours cultivé la science militaire, elle n’a évité ni Kunersdorf 1 ni Iéna, deux