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Certes, après les sacrifices que le pays a faits depuis dix-sept ans, l’armée française a une organisation et une force qu’elle n’a jamais eues ; elle comprend que plus les fautes ont été graves, plus elle a le devoir de les réparer. Elle a le sentiment de sa force qui lui donne une puissance morale sans laquelle il est impossible de vaincre.

Cette puissance a été de tout temps la vraie cause des victoires des armées françaises.

Si l’on veut être vainqueurs, il faut se garder de le méconnaître, il faut régénérer le moral des troupes avec autant de soin que l’on perfectionne leur armement.

J’ai dit, en mon âme et conscience, ce que je pensais être la vérité. Ce n’est que lorsqu’on connaît la maladie, qu’on peut appliquer le remède qui lui convient.