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CONCLUSION – ÉPILOGUE

J’ai cru de mon devoir d’honnête homme et de bon Français de mettre sous les yeux des lecteurs, qui m’ont fait l’honneur de me suivre jusqu’ici, les raisons qui ont motivé le procès du maréchal Bazaine — et de faire ressortir la procédure inouïe dont il a été victime.

J’ai considéré que ce procès pouvait, après nous avoir fait juger avec la plus mortifiante sévérité par l’étranger, entraîner pour notre armée les conséquences les plus funestes, en laissant subsister l’erreur fatale qu’elle a fait tout ce qu’elle aurait pu faire.

Il ne faudrait pas qu’on se figurât que, si le maréchal Bazaine n’avait pas été à Metz, si un autre eût été à sa place, nous eussions été vainqueurs. Ceux qui répandent sciemment ou qui laissent subsister une pareille erreur, trompent notre armée, en lui cachant ses défaillances et ses fautes ; ceux-là sont les véritables traîtres.