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Ces citations, ces actions d’éclat devaient avoir, je le répète, d’autant plus de valeur que les juges de Bazaine avaient à considérer ses états de service. Comment peut-il se faire qu’une pareille omission ait été commise ?

Je souhaite que les autres pièces du procès soumises au Conseil de guerre de Trianon aient été plus régulières.

Mais je ne puis cependant omettre de signaler que l’ordre du jour de M. le général de Ladmirault, gouverneur de Paris en 1873, enregistré à la première page du compte rendu des débats, qui faisait connaitre la nomination du président et celles des juges, n’est pas daté. Par conséquent, de deux choses l’une : ou ce compte rendu a été fait avec une légèreté coupable pour ne pas dire davantage ; ou réellement l’ordre du jour n’était pas daté, et, dans ce cas, je laisse le lecteur en tirer les conclusions qu’il voudra.

Une dernière remarque.

J’ai sous les yeux trois expéditions des états de service du maréchal Bazaine, signés, paraphés et timbrés selon toutes les formes voulues. La première est en date de septembre 1854 ; la seconde, du 11 mai 1872 ; et la troisième, du 17 décembre 1887. Ces expéditions, — qui toutes trois sont certifiées conformes, — sont différentes !



NOTES DU CHAPITRE XII

1. Le capitaine Rossel a été fusillé comme général de la Commune. M. Boyenval s’est suicidé. M. de Valcourt a été condamné à dix ans de prison. Le colonel d’Andlau a été condamné à cinq ans de prison. M. Gambetta est mort, on sait comment ! ou plutôt on ne sait pas encore ; car la vérité n’a pas été dite, jusqu’à ce jour, sur cet événement. Enfin, M. le duc d’Aumale a été exilé.

2. « Faux.

3. Id