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Ils ont voulu donner satisfaction à l’opinion publique en prononçant la condamnation ; mais ils n’ont pas voulu assumer la responsabilité de la mort de leur victime.

Les malheureux !


Je crois utile de citer, en son entier, la réponse que M. le comte de Kératry, d’abord l’un des plus vaillants officiers de l’armée française, puis député, préfet de police, préfet de la Haute-Garonne et des Bouches-du-Rhône, a bien voulu me faire l’honneur de m’adresser.

Je ne doute pas que le lecteur ne me sache gré de mettre sous ses yeux un document historique de cette importance.

La très haute honorabilité du comte de Kératry, le rôle qu’il a joué dans la politique contemporaine, son remarquable talent d’écrivain, donnent à ce document une valeur exceptionnelle.


1. Mémoires de Napoléon, volume VI, page 240.


2. M. Thiers et ses contemporains, par le comte de Martel, pp. 440, 443. Dentu, 1887.


3. J’ai écrit à M. Pouyer-Quertier et à M. le comte de Martel, afin de me renseigner, autant qu’il était possible, sur l’incident que je viens de citer. Je regrette de ne pas avoir été autorisé à publier la lettre que M. Pouyer-Quertier m’a fait l’honneur de me répondre. M. le comte de Martel confirme dans la sienne les lignes que l’on vient de lire.


4. Épisodes de la Guerre de 1870, et le Blocus de Metz, par l’ex-maréchal Bazaine.


5. La personne qui parle ici est un ancien officier de l’état-major du maréchal Bazaine.