Page:D'Hérisson - La Légende de Metz, 1888.djvu/241

Cette page n’a pas encore été corrigée

« Il ne me fut pas possible d’accepter la proposition du général, parce qu’il mettait pour faire partie du Conseil de guerre la condition absolue d’en avoir la présidence, qui, par une délibération prise en Conseil des ministres, avait été dévolue à un autre officier général.

« Je n’ai pas eu et je n’ai pas encore à apprécier le jugement rendu dans de très pénibles circonstances, et qui semble avoir obtenu la sanction de l’opinion publique ; je suis très disposé à croire que, pour que l’appréciation des faits eût été absolument équitable et exempte de toute passion politique, il aurait fallu que les juges chargés d’examiner la conduite de l’ancien commandant en chef de l’armée du Rhin se fussent trouvés dans les mêmes circonstances et eussent passé par les mêmes épreuves que le maréchal Bazaine ; seulement je ne puis m’empêcher de reconnaître que le maréchal, en exigeant lui-même sa traduction devant un Conseil, semblait déclarer d’avance se soumettre au jugement qui serait rendu, et contre lequel il n’a pas appelé.

« Agréez, monsieur le comte, l’assurance de mes sentiments les plus distingués.

« F. DU BARAIL. »


Vous avez lu. Réfléchissez.


Il existe au ministère de la Guerre un rapport sur les forts de la rive gauche de la Moselle à Metz. Dans ce rapport il est dit :