Page:D'Hérisson - La Légende de Metz, 1888.djvu/211

Cette page n’a pas encore été corrigée

que les sacs et tentes de la plupart des bataillons ou régiments de son corps d’armée — 20e bataillon, 13e, 73e de ligne, etc. — n’existaient plus depuis le 18 août, et que cette perte n’avait pas encore été réparée le 26 août et même le 31.

TH. C.


L’accusation devait naturellement prétendre que le maréchal avait capitulé ayant encore des vivres dans la place.

Je pourrais ici produire de nombreux témoignages du contraire, mais je dois me borner, et ne veux citer que la conclusion du rapport adressé par M. l’intendant Croiset au conseil d’enquête, et quelques lignes d’une lettre de M. le général Bourbaki.


…En un mot, il y avait entre les deux administrations, civile et militaire, une rivalité qu’on ne peut blâmer et qui vient en aide à tous les faits énoncés dans ce rapport, pour prouver que si des événements exceptionnels sont venus dérouter toutes les combinaisons administratives, ordinairement adoptées au début d’une campagne, chacun y a suppléé par une activité et une force de volonté, qui a permis à l’armée de Metz de prolonger jusqu’à la dernière limite une situation que la France lui eût reproché d’avoir fait cesser plus tôt, puisqu’elle conservait l’espoir de venir à son secours.

L’Intendant militaire délégué,

CROISET.


EXTRAIT D’UNE LETTRE DE M. LE GÉNÉRAL BOURBAKI.

… Je n’ai jamais produit l’ordre que je tiens de M. le maréchal de me rendre auprès de l’Impé