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lumière ; et vous-même, monsieur le Président, le premier jour de ce débat, l’avez rappelé à M. le maréchal Bazaine.

Or, quand un écrit, que je n’ai pas à qualifier quant à présent, quand une lettre, dont je parlerai plus tard et que je lirai, — sont imputés à un témoin, — pour pouvoir dire librement ce que je pense du témoin qui est réputé avoir écrit de semblables pages, il faut avant tout que je sache s’il en accepte la responsabilité. Si M. le colonel d’Andlau ne veut pas répondre à la question que je prie M. le Président de lui adresser, il en a le droit ; je garderai tous mes avantages.

M. LE PRÉSIDENT, au témoin. — Colonel, je vous rappelle que vous n’êtes pas obligé de répondre, sous la foi du serment, à la question que je vais vous poser. Êtes-vous l’auteur du livre intitulé : Metz, campagne et négociations ?

M. LE COLONEL D’ANDLAU. — Oui, monsieur le Président.

M. LE PRÉSIDENT. — Vous aviez le droit de ne pas répondre ; vous avez répondu.

Me LACHAUD. — Monsieur le Président, auriez-vous la bonté de demander maintenant au témoin s’il a été autorisé par M. le maréchal Bazaine ou par M. le ministre de la Guerre à prendre copie de tous les documents officiels qui sont insérés dans son livre.

M. LE PRÉSIDENT. — Vous avez entendu la question ?