Page:D'Hérisson - La Légende de Metz, 1888.djvu/180

Cette page n’a pas encore été corrigée

n’avait pas intérêt à faire juger Bazaine. Il fallait s’arrêter là. II avait levé un lièvre, mais n’entendait pas qu’il fût forcé. Juger publiquement Bazaine ! C’était aller trop loin. Ses intérêts n’étaient pas encore en jeu comme ils le furent plus tard.


NOTES DU CHAPITRE VIII

1. Le 24 août, les Saxons attaquaient Verdun.


2. Le 27 août, le maréchal de Mac-Mahon arriva au Chêne-Populeux, direction de Stenay (qui en est distant d’une marche de six à sept heures), mais non à cette localité même, comme l’annonçait la dépêche venue de Thionville le 29.

Le lendemain le maréchal ordonna la retraite sur Mézières. Si le mouvement du maréchal de Mac-Mahon avait continué sur Stenay et Montmédy, il y avait des chances, après la démonstration du maréchal Bazaine du 26, qui avait donné le change à l’ennemi, pour qu’arrivant assez près de Metz, on entendit son canon, et que faisant alors un vigoureux effort, le 28 ou le 29, pour s’élever sur le plateau de la rive gauche, on pût opérer la jonction.


3. Auquel le maréchal de Mac-Mahon n’a donné aucun ordre.


4. Il doit y avoir erreur, dans les chiffres.


5. Discours de Lille.