Page:D'Espic - Petit dictionnaire de médecine, 1920.pdf/29

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
21
ENTORSE. — ÉRYSIPÈLE

lentes avec gonflement, s’exagérant par les mouvements de l’articulation.

Trait. : Repos, massage, bains chauds, bandage serré.

Épilepsie. — Maladie nerveuse dans laquelle le malade tombe subitement sans connaissance, avec convulsions.

Grande attaque. — Le malade pousse un cri, devient très pâle et tombe n’importe où il se trouve. Les mâchoires sont serrées, les yeux sont révulsés, la respiration est bruyante, la figure est violacée, il y a spasme des muscles de la face. Le malade urine sous lui. Puis suit la période comateuse, qui dure généralement plusieurs heures, durant lesquelles les membres deviennent inertes. Peu à peu le malade revient à lui, n’ayant nullement le souvenir de ce qui vient de lui arriver.

La petite attaque se manifeste, ou par un vertige momentané, ou une absence, ou un délire, ou une course sans but ni raison.

Trait. : Pendant l’attaque, coucher le malade, défaire ses vêtements, appliquer une compresse d’eau très froide sur la tête et le laisser tranquille durant la crise.

Trait. général : Bromure à haute dose, bains fréquents.

Érysipèle.Inflammation superficielle de la peau, accompagnée de tension et de douleur. — Maladie contagieuse siégeant surtout au visage. — Sig. : Période d’incubation, quelques heures à trois jours. Frisson, fièvre, vomissements. Une plaque rouge douloureuse couvre le nez, les paupière jusqu’à l’oreille.

Trait. : En permanence, des pansements humides ;