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sur la condition des condamnés aux mines. — Le 18 fructidor. — Froid de 40 degrés. — Première lettre au bout de sept ans de galères. — Les enfants de galériens. — Réponse de l’Empereur. — Justice russe. — Ce qu’on appelle en Sibérie, coloniser. — Les enfants chiffrés. — Désespoir, humiliation d’une mère. — Seconde lettre au bout de quatorze ans. — Ce qui me prouve l’éternité. — Réponse de l’Empereur à la seconde lettre de la princesse. — Comment il faut qualifier de tels sentiments. — Ce qu’il faut entendre par l’abolition de la peine de mort en Russie. — La famille des exilés. — L’Empereur supplié par la mère de famille. — Éducation involontaire qu’elle donne à ses enfants. — Apostrophe de Dante. — Changements dans mes projets et dans mes sentiments. — Conjectures. — Parti que je prends pour cacher mes lettres. — Moyen détourné de tromper la police. — Note touchant la peine de mort. — Citation de la brochure de M. Tolstoï. — Ce qu’on y apprend.


page 51 à 82.
Route de Pétersbourg à Moscou. — Rapidité du voyage. — Nature des matériaux. — Balustrades des ponts. — Cheval tombé. — Mot de mon feldjæger. — Portrait de cet homme. — Postillon battu. — Train dont on mène l’Empereur. — Asservissement des Russes. — Ce que l’ambition coûte aux peuples. — Le plus sûr moyen de gouverner. — À quoi devrait servir le pouvoir absolu ? — Mot de l’Évangile. — Malheur des Slaves. — Desseins de Dieu sur l’homme. — Rencontre d’un voyageur russe. — Ce qu’il me prédit touchant ma voiture. — Prophétie accomplie. — Le postillon russe. — Ressemblance du peuple russe avec les gitanos d’Espagne. — Femmes de la campagne. — Leur coiffure, leurs ajustements, leur chaussure. — La condition des paysans