Page:Custine - La Russie en 1839 troisieme edition vol 3, Amyot, 1846.djvu/213

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sa foi par violence. Et nous désignerons un endroit dans notre royaume que vous habiterez à vos propres frais aussi longtemps que vous voudrez bien rester chez nous. Nous promettons ceci par notre lettre et par la parole d’un souverain chrétien. En foi de quoi, nous la Reine Élisabeth, nous souscrivons cette lettre de notre propre main en présence de notre noblesse et conseil :

« Nicolas, Bacon chevalier (le père du célèbre philosophe), grand chancelier de notre royaume d’Angleterre, William lord Parr, marquis de Northampton, chevalier de la Jarretière, Henri comte d’Arundell, chevalier dudit ordre, Robert Dudley lord Debigh, comte de Leicester, grand écuyer et chevalier de la Jarretière. Suivent encore quelques noms dont le dernier est Cecil, chevalier, premier secrétaire. »

Dans la conclusion, la Reine ajoute ces lignes : « Promettant que nous unirons nos forces pour combattre ensemble nos ennemis communs, et que nous observerons tout ce qui est exprimé dans cette lettre, aussi longtemps que Dieu nous prêtera vie, et cela est confirmé par la parole et la foi royale.

« A notre palais de Hampton-Court, le 18 mai, 12e année de notre règne et l’an de Notre-Seigneur 1570. » (Note 44 du tome IX de l’Histoire de Russie, par Karamsin, pages 620, 621, 622.)