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» Quand j’annonçai mes résolutions définitives à mon vieil ami, il ne me fit plus aucune objection, mais il me déclara à son tour que son parti était pris, et qu’il ne me quitterait jamais, que si je ne voulais plus lui permettre d’habiter sous le même toit que moi, ou si son âge, ou l’insuffisance de sa vocation l’empêchaient d’être reçu dans le couvent, il se logerait aussi près qu’il pourrait, et travaillerait pour la communauté comme commissionnaire, comme journalier, ou de toute autre manière…… O Providence ! et je m’étais plaint toute ma vie de n’avoir point d’ami !……

» Je passai l’année de mon noviciat à l’abbaye de Saint-Maurice en Valais. On y reçut mon compagnon d’infortune,