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installations et voitures

de 25 litres. Un signe au chauffeur : voici la dynamo en fonctionnement et l’on envoie un courant d’essai dans l’ampoule. Si elle donne satisfaction, tant mieux ; si non, on procède rapidement à un réglage délicat, ou bien on prend une ampoule de secours. On prépare l’écran radioscopique, et toute sorte de petits accessoires à portée de la main : papier, crayons, gants et lunettes de protection, fil à plomb ; on dispose à l’abri des rayons les plaques et châssis et on place dans le cabinet de photographie les bains qu’on a apportés ; quelquefois le cabinet lui-même doit être préparé avec des rideaux. Enfin tout est prêt. Si l’on n’a pas eu de déboires et si l’on se trouve dans un endroit connu, l’installation a pu être faite en une demi-heure. Il est rare qu’elle demande une heure.

C’est le moment de se mettre au travail avec les médecins et les chirurgiens de l’hôpital ou de l’ambulance. On apporte les blessés sur des brancards ou bien l’on fait venir ceux qui sont moins atteints. On fait les examens radioscopiques, on prend des clichés, quelquefois on opère sous les rayons. Un aide inscrit toutes les observations. Cela dure autant qu’il est nécessaire, l’heure est oubliée, seul importe le souci d’achever la besogne. Quelquefois un cas difficile occa-