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la radiologie

est une tige étroitement emboîtée dans une tubulure de verre, tandis que l’autre est une spirale placée dans la partie centrale du tube ; celui-ci porte le nom de soupape, car il laisse passer le courant très facilement de la tige vers la spirale, et très difficilement en sens inverse, à condition que la faible pression d’air à l’intérieur soit convenablement réglée [1].

Il ne suffit pas de disposer d’une intensité de rayons convenables, il faut aussi que ces rayons aient un pouvoir pénétrant adapté ; on dit alors que l’ampoule a une « dureté » convenable. Il est donc nécessaire d’avoir un dispositif qui indique la dureté de l’ampoule, ainsi qu’un moyen de faire un réglage pour obtenir la dureté désirée. Pour se rendre compte de la dureté, on établit aux bornes de l’ampoule une dérivation nommée spintermètre (fig. 2) Sp, comprenant une tige mobile en face d’une pointe. Le courant secondaire peut, soit passer dans l’ampoule, soit franchir sous forme d’étincelle l’intervalle du spintermètre. Quand les deux passages offrent la même facilité, la dureté de l’ampoule, est mesurée par cette étincelle dite équivalente. L’ampoule est d’au-

  1. L’emploi de soupapes n’est pas nécessaire, si, au moyen d’un dispositif convenable, on obtient le redressement des courants dits inverses ; ceux-ci peuvent alors servir à alimenter l’ampoule. Il existe des types d’appareils qui fonctionnent sans interrupteur ; le courant alternatif de haute tension fourni par un transformateur est redressé à l’aide d’un commutateur et envoyé dans l’ampoule.