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CHAPITRE IV
LA POÉSIE ALEXANDRINE

BIBLIOGRAPHIE

Théocrite. — Les mss. de Théocrite sont de date relativement récente. Les plus estimés appartiennent aux bibliothèques italiennes (Ambrosianus 222, xiiie s. ; deux Vaticani, 913 et 915, xiiie s. ; Mediceus 37, xive s. ; Ambrosianus 75, xve s. ; qui donne seul l’idylle XXX). Ils remontent à des recensions différentes et n’ont pas encore été classés d’une manière définitive. M. Sogrestaa a entrepris de faire ce travail, mais n’en a pas publié jusqu’ici les résultats. — Les éditions sont nombreuses. Rappelons celles de D. Heinsius, 1603 (avec trad. en vers latins) ; de Heindorf, Berlin, 1810 (comm. de Valckenaer, Brunck, Toup) ; de Gaisford, Oxford, 1821 (dans ses Poete graeci minores, t. II et IV) ; de Meineke, Berlin, 1838. Celle de Ahrens (Leipzig, 1835) est pleine de hardiesses excessives. La meilleure est celle de Fritsche. Leipzig, 180 (3° éd. revue par Hiller, 4881), avec de très savants commentaires. — Trad. allemande (en vers, avec texte grec) de Hartung, 1862. Trad. françaises de Leconte de Lisle, Paris, 1869 (avec Hésiode, etc.) ; de J. Girard, Paris, 1888 ; et beaucoup d’autres. — Bion et Moschos sont joints d’ordinaire à Théocrite dans les mss. et les éditions.

Callimaque. — Les mss. de Callimaque sont, pour les Hymnes, les mêmes que ceux des Hymnes homériques. Pour les épigrammes, ce sont ceux de l’Anthologie. Sur les fragments récemment retrouvés de l’Hécalé, cf. Th. Reinach, Revue des