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CHAPITRE IV

ENCORE UNE IDYLLE

Le matin suivant, comme il n’y a plus de femme de chambre pour porter à domicile les petits déjeuners, très tôt, la famille se trouve réunie autour de la table de la salle à manger. Bon prétexte à conciliabules. Cette assemblée en pyjamas et robes de chambre rappelle à l’enfant les bivouacs après la bataille, tels que les décrivent, par le récit et l’image, les livres consacrés aux guerres du premier Empire.

Or, bien qu’on soit au lendemain d’une rude épreuve, personne qui ait une mine de Waterloo. Le grand-père lui-même feint d’avoir oublié l’algarade d’hier au soir, et la nouvelle sibylle, sans se départir de sa classique autorité, donne, avec le bonjour, les heureux présages d’un rêve. Au reste, cette nuit, bien des sommeils ont été visités. Ainsi la cuisinière à son tour vient de faire connaissance