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maisons royales de Lorraine et d’Aragon, de Bavière, de Luxembourg, de Bourgogne et de Foix-Candale. Ensuite, on voit éclater, dans la filiation des Princes de Crouy, les beaux noms de Poméranie, de Nassau, de Hesse-Darmstadt, de Furstemberg, des Rhyngraves de Salm, de Horn, de Melun de Montmorency, de Mailly, Lanti-de-la-Rovère et Ximénès d’Arissa. — Le parrain de l’Empereur Charles-Quint était Charles de Crouy, Prince de Chimay, lequel était filleul de l’Empereur Maximilien Ier. — Parmi les hautes distinctions qui sont à remarquer dans la généalogie de Crouy, on trouve un Grand-Maître de France et deux Maréchaux de Bourgogne ; un Cardinal, Archevêque de Tolède et Primat des Espagnes ; un Grand-Chancelier du royaume de Castille, et plusieurs autres Grands-Officiers des Couronnes de France, d’Espagne et de Germanie. Pour donner une juste idée de la prodigieuse illustration de la maison de Crouy, il est suffisant de faire observer qu’elle a produit trente et un Chevaliers de la Toison-d’Or, c’est-à-dire un nombre égal à celui des deux maisons de Bourgogne et d’Autriche.


Avis de l’Éditeur Il y a, dans le nombre des feuillets de ce cahier manuscrit, une lacune de huit à neuf pages où, d’après le sommaire indiqué par l’auteur,