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C’est vous, madame, que j’appelle !
Mon cœur était tendre et fidèle,
Et cette nuit j’ai rêvé
Que vous l’aviez trouvé !
Ohé !…

Geneviève paraît au balcon du palais ; Drogan l’apercevant.

Elle ! c’est elle !

Il se cache sous le balcon.
GENEVIÈVE.
II
Vous avez sous ma fenêtre
Perdu votre cœur !
C’est un accident peut-être,
Oui, mais c’est un malheur !
Ohé !… sous la fenêtre, ohé ! (bis.)
L’homme au cœur, c’est vous que j’appelle.
Car je suis honnête et fidèle !
Et si je l’avais trouvé,
Vrai, je l’aurais rapporté.
Ohé !…

C’est une chose étrange… Voilà huit jours que, toutes les nuits, on vient me réclamer un objet perdu que je suis parfaitement sûre de ne pas avoir trouvé. (Elle se penche.) Chaque fois que je me mets à la fenêtre je regarde, et personne.

Drogan a fait mine de se montrer. — On entend éclater des cris.

LE PEUPLE, accourant.

Vive le duc Sifroy !

DROGAN.

L’air national ! la curaçoïenne ! c’est le duc !

Drogan s’esquive et se mêle à la foule.
GENEVIÈVE.

Mon noble époux ! volons à sa rencontre.

Elle disparaît de la fenêtre, et on la voit sortir avec ses femmes de la porte du palais et se diriger vers Sifroy, qui entre suivi de son cortége.