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POIROT.

Onze heures juste.

LA JULIENNE.

Et l’on s’en va !

BAVOLET.

Ah ! (Il embrasse la Julienne et va embrasser Poirot au cou duquel il saute.)

POIROT.

Mais t’en a-t-y, des fourmis.

LA JULIENNE.

Allons la mariée. (Rose a baissé les yeux depuis quelques instants.) Allons passer votre mante ! Allez vous préparer, les gens de la noce. (Sortie de tous les invités.)

BAVOLET.

Mon parrain… restez… j’ai à vous parler.

LA COCARDIERE.

À moi ?

BAVOLET.

Oui… (A Poirot.) Tu peux rester…

ROSE, en s’en allant avec les dames.

Je t’assure que moi, je n’étais pas pressée.

LA JULIENNE.

C’est bien, mademoiselle, c’est bien : nous causerons de ça la semaine prochaine. M. Bavolet, on va être à vous dans la minute. (La noce rentre dans le cabaret.)

LA COCARDIÈRE, qui se promène avec agitation.

Qu’est-ce qu’il a à me dire ? Oh ! cette petite Rose Michon, c’est un morceau de roi, et ce gamin-là !… Oh ! le droit du seigneur ! Quel rêve ! et quel triomphe ce serait… M. de Richelieu en crèverait de jalousie… Mais le moyen de… Comment faire ? Oh ! ce serait immense.