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ROSE.

Gracieuse… c’est que je ne sais pas, moi.

BAVOLET.

Reste comme tu es, va, Rose, tu seras charmante !

POIROT.

Levez le bras droit comme ça. (Rose obéit.) Reculez la jambe gauche comme ça. (Faisant un geste à la Cocardière, bas.) A vous la jarretière !

JULIENNE.

Qu’elle est mignonne ! V’la un petit homme qui n’est pas à plaindre.

Rose renvoie vivement sa jambe en arrière et donne un coup de pied dans la tête de La Cocardière qui s’était déjà glissé sous la table pour enlever la jarretière.

LA COCARDIÈRE.

Aïe !

ROSE.

Ah ! mon Dieu ! J’ai fait du mal à quelqu’un.

POIROT, faisant signe à La Cocardière de ne pas bouger.

Non, c’est à l’arbre, derrière… ne vous inquiétez pas… Pointez un peu le pied droit. C’est ça… ne bougez plus maintenant, je commence.

BAVOLET.

Qu’elle est jolie comme ça !

La Cocardière est sorti de dessous la table et s’approche de la jambe de Rose, en passant derrière l’arbre.

ROSE.

Ah ! mon Dieu… monsieur le peintre !

POIROT.

Qu’est-ce qu’il y a ?

ROSE.

Ca me gratte à la jambe gauche.