Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/654

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

en bataille ; je suis habile à diriger un combat. Ils sont gravement coupables. Un prince qui aime à faire du bien, n’a pas d’ennemi sur la terre.

« Lorsque (Tch’eng T’ang) châtiait les princes du midi, les barbares du nord n’étaient pas satisfaits ; lorsqu’il châtiait les princes de l’est, les barbares de l’ouest n’étaient pas satisfaits. Les uns et les autres disaient : Pourquoi ne vient-il pas à nous en premier lieu ? Lorsque Ou wang attaqua le dernier empereur de la dynastie des In, il n’avait que trois cents chariots de guerre, et trois mille soldats courageux comme des tigres. Il dit (aux sujets du tyran) : « Ne craignez pas ; je viens (vous délivrer de la tyrannie et) vous apporter la paix ; je ne fais pas la guerre au peuple. Ils inclinèrent tous le front comme un taureau qui frappe la terre de ses cornes. Le mot tchēng signifie rendre droit, régler. Lorsque chacun désire que le gouvernement de son pays soit réglé (par un prince sage et bon), ce prince a-t-il besoin de recourir aux armes ? »

5. Meng tzeu dit : « Le charpentier et le charron peuvent donner à un homme le compas et l’équerre ; ils ne peuvent