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il réveille en lui les bons sentiments, fortifie sa patience, et lui communique ce qui lui manquait encore (soit de connaissance soit de vertu).

« Les hommes ordinaires (ne reconnaissent et) ne corrigent leurs défauts, qu’après avoir commis des fautes. Ils ne font de généreux efforts, qu’après avoir eu le cœur dans l’angoisse et vu leurs desseins traversés. Ils ne commencent à comprendre que quand ils ont lu sur les visages et entendu dans les discours les sentiments que leur conduite excite dans les cœurs. Un royaume périt ordinairement, quand il n’a pas, à l’intérieur, d’anciennes familles attachées à l’observation des lois, et de sages ministres, et à l’extérieur, des ennemis et des difficultés. On voit par là que la vie est dans la sollicitude et la souffrance, et la mort dans le repos et le bien-être. »

16. Meng tzeu dit : « On peut enseigner de bien des manières. Quand je dédaigne de former et d’instruire quelqu’un, mon refus de l’enseigner est une leçon que je lui donne. »