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8. Meng tzeu dit à Wan Tchang : « (Le disciple de la sagesse doit profiter du secours d’autrui). Devenu l’homme le plus vertueux de son village, qu’il se lie d’amitié avec tous les hommes vertueux de son village. Devenu l’homme le plus vertueux de son royaume, qu’il se lie d’amitié avec tous les hommes vertueux de son royaume. Devenu l’homme le plus vertueux de l’empire, qu’il se lie d’amitié avec tous les hommes vertueux de l’empire.

« Après s’être lié d’amitié avec tous les hommes vertueux de l’empire, qu’il croie n’avoir pas assez fait ; mais que, levant plus haut ses regards, il considère les anciens sages. Qu’il récite leurs poésies (spécialement le Cheu King) et lise leurs livres (spécialement le Chou King). Mais, s’il ne sait pas quels hommes c’étaient, sa tâche est-elle accomplie ? (Après avoir lu leurs poésies, leurs livres), qu’il étudie donc aussi leur histoire. Ainsi il s’élèvera jusqu’à lier amitié avec les anciens sages.

9. Siuen, prince de Ts’i, interrogea Meng tzeu sur les devoirs des ministres d’État. « Prince, de quels ministres parlez vous, demanda Meng tzeu ? » « Y a-t-il