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préceptes et les expose clairement, (non pour étaler une vaste érudition), mais pour revenir ensuite sur ses connaissances, et en faire le résumé. »

16. Meng tzeu dit : « Personne n’a encore pu, par une vaine ostentation de vertu, soumettre les hommes à sa puissance. Réformez les mœurs par l’influence d’une vertu véritable, et vous pourrez soumettre tout l’empire à votre autorité. Jamais prince n’a rétabli l’ordre dans l’empire, si auparavant l’empire ne s’est soumis à lui de cœur. »

17. Meng tzeu dit : « Il n’est pas de discours qui soit vraiment funeste (à tout l’empire), hormis la calomnie qui attaque les hommes vertueux et capables, et les empêche d’arriver aux charges. » (Ou bien : Le mensonge est pernicieux ; le plus pernicieux de tous les mensonges est celui qui empêche la vertu et le talent de se produire). »

18. Siu tzeu dit : « Confucius parlait souvent de l’eau ; il répétait. Eau ! Eau ! Quel enseignement l’eau lui donnait-elle ? » Meng tzeu répondit : « L’eau qui vient d’une source, sort à gros bouillons, coule sans cesse jour et nuit. Elle remplit les fossés, puis s’écoule et va jusqu’à la mer. Il en est ainsi de l’eau qui vient