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l’âge viril. Tch’eng tzeu dit : « Un laboureur avait avec lui son père, sa mère, sa femme et ses enfants ; sa famille comptait ordinairement de cinq à huit personnes. On lui donnait cent meou. Si un frère puîné vivait avec lui, il était comme surnuméraire. A seize ans, il avait vingt-cinq meou pour sa part. Quand il arrivait à l’âge viril et qu’il était marié, on lui donnait cent meou. »

« Nul ne sera enterré, nul n’ira demeurer hors de son village. Ceux qui dans un village cultiveront le même tsìng, seront toujours ensemble, partout où ils iront. Ils partageront entre eux le soin de la défense et des veilles. Dans les maladies ils se prêteront un mutuel secours. Ainsi tous les habitants s’aimeront et vivront en bonne intelligence.

« Un stade carré formera un tsìng de neuf cents arpents. Au milieu sera le champ commun. Huit familles posséderont en propre chacune cent arpents. Elles cultiveront ensemble le champ commun, et ne se permettront de faire leurs travaux particuliers que quand les travaux communs seront terminés. (Elles cultiveront le champ commun, dont les produits seront pour les officiers,