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ne puis remédier dit K’oung Kin sin. (Le roi seul a le droit de faire distribuer aux indigents les grains des greniers publics). »

« Supposons, dit Meng tzeu, qu’un homme soit chargé de nourrir les bœufs ou les brebis d’un autre ; il cherchera des pâturages et du foin. S’il n’en trouve pas, reconduira-t-il les bœufs ou les brebis à leur propriétaire, ou bien les regarderait-il mourir ? » (Meng tzeu veut lui faire entendre que, s’il n’est pas libre de donner à ses sujets les soins nécessaires, il doit résigner sa charge et se retirer). Koung Kin sin répondit : « En cela je suis coupable. »

Un autre jour, Meng tzeu se présentant devant le roi, lui dit : « Je connais cinq des officiers chargés par vous de gouverner les préfectures où les anciens princes ont des temples. K’oung Kin sin est le seul qui reconnaisse ses fautes. » Puis il rapporta au roi son entretien avec Kin sin. Le roi dit : « (Que tant d’hommes périssent dénués de secours), c’est ma faute. » (Tôu, ville où se trouve la salle des ancêtres d’un prince).