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Le proverbe dit : « Personne ne connaît les défauts de son fils, ni la beauté de sa moisson (le laboureur trouve toujours que sa moisson n’est pas belle). » Tel est le sens de ces paroles : « nul ne peut mettre l’ordre dans sa famille, s’il ne s’applique à se perfectionner lui-même. »

Ce huitième chapitre du commentaire explique ces mots « établir l’ordre dans sa famille en se perfectionnant soi-même ».

CH. IX. « Pour bien gouverner un État, il faut d’abord établir le bon ordre dans sa propre famille », ces paroles de Confucius signifient qu’un prince incapable d’instruire les personnes de sa maison est incapable d’instruire les autres. Le sage, sans sortir de sa famille, répand l’instruction dans la contrée par son exemple. Car le citoyen doit obéir à son prince comme le fils à son père, et aux officiers, comme le frère puîné obéit à son frère aîné ; le prince doit commander à ses sujets avec la même bonté qu’un père à ses enfants.