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les barbares, dont nous imiterions les mœurs et les usages). Devait il montrer sa fidélité (au prince Kiou) comme un homme vulgaire, s’étrangler lui-même dans un fossé ou un canal et se dérober à la connaissance de la postérité ? »

19. L’intendant de la maison du tai fou Koung chou Wenn tzeu, Tchouen, qui fut lui-même plus tard tai fou, montait au palais du prince avec son maître (comme s’ils avaient été de même rang, le maître le voulant ainsi, afin d’honorer la sagesse de son intendant). Le Maître l’ayant appris, dit : « Koung chou est vraiment Wenn un homme d’un esprit cultivé. »

20. Le Maître ayant dit que Ling, prince de Wei, ne s’appliquait pas à faire régner la vertu, Ki K’ang tzeu demanda comment il n’avait pas encore perdu ses États. Confucius répondit : « Tchoung chou Iu est chargé de recevoir les hôtes et les étrangers ; T’ouo dirige les cérémonies et prend la parole dans le temple des ancêtres ; Wang suenn Kia s’occupe de l’armée. Comment perdrait-il ses États ? »