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est difficile de servir l’homme vulgaire, et facile de lui plaire. Si l’on cherche à lui plaire même par des voies peu louables, on lui plaira. Mais, dans ceux qui sont à son service, il exige la perfection. »

26. Le Maître dit : « Le sage est calme, et n’est pas orgueilleux. L’homme vulgaire est orgueilleux, et n’est pas calme. »

27. Le Maître dit : « Un homme courageux, ou constant, ou simple dans ses manières, ou réservé dans ses paroles, arrivera aisément à la perfection. »

28. Tzeu lou pria Confucius de lui dire ce que doit être un disciple de la sagesse. Le Maître répondit : « Celui qui est dévoué, zélé pour exciter les autres à cultiver la vertu, affable et prévenant dans ses manières, mérite le nom de disciple de la sagesse. Il est dévoué à ses amis et les excite à la pratique de la vertu ; il est affable envers ses frères. »

29. Le Maître dit : « Si un homme vertueux formait le peuple à la vertu pendant sept ans, on pourrait ensuite en tirer des soldats pour la guerre. »