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répondit : « Dans mon pays, les hommes droits agissent autrement. Le père cache les fautes de son fils, et le fils celles de son père. Cette conduite n’est pas opposée à la droiture. »

19. Fan Tch’eu interrogea Confucius sur la vertu parfaite. Le Maître répondit : « Quand vous êtes seul à la maison, veillez sur vous même ; dans le maniement des affaires, soyez diligent ; soyez de bonne foi avec tout le monde. Fussiez vous au milieu des tribus barbares, il ne vous serait pas permis de négliger l’une de ces trois choses. »

20. Tzeu koung demanda ce qu’à fallait faire pour mériter d’être appelé disciple de la sagesse. Le Maître répondit : « Celui-là mérite d’être appelé disciple de la sagesse qui dans sa conduite privée a de la pudeur et, dans les missions qui lui sont confiées en pays étrangers, ne déshonore pas le prince qui l’a envoyé. »

Tzeu koung dit : « Permettez moi de vous demander quel est celui qui vient immédiatement après le disciple de la sagesse. » « C’est, répondit Confucius, celui dont la piété filiale est attestée par tous les membres de la famille, et dont