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l’abbé de Saint-Pierre par d’Alembert, il loua surtout l’endroit où l’auteur parle de l’utilité dont il serait pour les progrès de la vérité que chaque homme de lettres laissât un testament de mort, ajoutant immédiatement après : Je souhaite, pour les progrès des sciences et de la raison, que M. d’Alembert nous fasse longtemps attendre le sien.



Diderot disait, en parlant de la Vie de Sénèque qu’il publia quelque temps avant sa mort : « Cet ouvrage sera bien mauvais s’il n’irrite pas la haine, et n’excite pas les cris de la méchanceté : elle souffrirait patiemment que je lui enlevasse une de ses victimes ! Je ne m’y attends pas. Heureusement, entre les ennemis de la philosophie, si les uns ont la perversité des Tigillius, ils n’en ont pas la puissance, et si les