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que J. J. Rousseau devait avoir des torts à l’égard de Diderot ; mais des torts ainsi réparés auraient être oubliés ; cependant Diderot rompit avec lui.



Les talens et les opinions hardies de Diderot lui avaient fait beaucoup d’ennemis ; mais, dit un homme qui n’était pas de ce nombre, il n’en avait que parmi ceux qui ne le connaissaient pas ; faisant souvent le bien, et toujours animé du désir d’en faire davantage ; simple et facile dans son intérieur, aimable et modeste dans la société, flattant souvent l’amour-propre d’autrui, et ne le blessant jamais ; encourageant tous les talens, défendant ses opinions quelquefois avec enthousiasme, jamais avec opiniâtreté, il paraissait animé du besoin d’inspirer à tout ce qui l’approchait un sentiment