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méchant en profite pour perdre celui qui les a.

« Je voudrais que vous pussiez aussi réfléchir un peu sur vous-même : vous vous fiez à votre bonté naturelle ; mais savez-vous à quel point l’exemple et l’erreur peuvent la corrompre ? N’avez-vous jamais craint d’être entouré d’adulateurs adroits qui n’évitent de louer grossièrement en face que pour s’emparer plus adroitement de vous sous l’appât d’une feinte sécurité ? Quel sort pour le meilleur des hommes d’être égaré par sa candeur même, et d’être innocemment dans la main des méchans l’instrument de leur perfidie ! Je sais que l’amour-propre se révolte à cette idée ; mais elle mérite l’examen de la raison.

« Voilà des considérations que je vous prie de bien peser ; pensez-y longtemps avant que de me répondre. Si elles ne vous touchent pas nous