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seau, n’écoutant que sa prévention, écrivit à son ami des reproches outrageans, et lui signifia qu’il rompait avec lui : mais, les premiers momens d’humeur passés, il sentit qu’il avait eu tort, sinon de se plaindre, du moins d’avoir mis de l’aigreur dans ses plaintes, et de s’être permis dans la société des déclamations contre Diderot. Il y eut différentes lettres écrites de part et d’autre, dont deux nous sont parvenues ; elles sont de Rousseau ; comme elles peuvent servir à faire connaître le caractère de cet écrivain, nous les mettrons sous les yeux de nos lecteurs.


Lettre de J. J. Rousseau à Diderot.


« Vous vous plaignez beaucoup des maux que je vous ai faits ; quels sont-ils donc enfin ? Serait-ce de ne pas endurer assez patiemment ceux que vous