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tendu que Diderot l’avait imitée de Goldoni ; si cela est la copie fait honneur à l’original, et à l’exception d’un petit nombre d’endroits où l’auteur mêle au sentiment son jargon métaphysique et quelques sentences déplacées, le style est touchant et assez naturel. Dans la seconde comédie on voit un père tendre, vertueux, humain, dont la tranquillité est troublée par les sollicitudes paternelles que lui inspirent les passions vives et ardentes de ses enfans ; cette comédie philosophique, morale et presque tragique, produisit