Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/133

Cette page a été validée par deux contributeurs.

pendule à la Geoffrin, une pendule où l’or contraste avec le bronze.

Il y avait un angle vacant à côté de ma fenêtre ; cet angle demandait un secrétaire, qu’il obtint.

Autre vide déplaisant entre la tablette du secrétaire et la belle tête de Rubens, et rempli par deux La Grénée.

Ici c’est une Madelaine du même artiste ; là c’est une esquisse de Vien ou de Machy, car je donnai aussi dans les esquisses ; et ce fut ainsi que le réduit édifiant du philosophe se transforma dans le cabinet scandaleux du publicain ! J’insulte aussi à la misère nationale.

De ma médiocrité première il ne m’est resté qu’un tapis de lisières ; ce tapis mesquin ne cadre guère avec mon luxe, je le sens ; mais j’ai juré, et je jure, car les pieds de Denis le philosophe ne fouleront jamais un chef-