Page:Cousin d’Avallon - Diderotiana.djvu/121

Cette page a été validée par deux contributeurs.

docteur, qu’est-ce qu’il y a ? — Vous êtes trop heureux ; vous nous avez restitué la pituite vitrée des anciens, que nous avions perdue.

« Lorsqu’un monarque qui commande lui-même ses armées dit à des officiers qui avaient abandonné une attaque où ils auraient tous perdu la vie sans aucun avantage : Est-ce que vous êtes faits pour autre chose que pour mourir ? il dit un mot du métier.

« Lorsque des grenadiers sollicitent auprès de leur général la grâce d’un de leurs braves camarades surpris en maraude, et lui disent : Notre général, remettez-le entre nos mains ; nous savons punir plus sévèrement un grenadier ; il n’assistera point à la première bataille que vous gagnerez, ils ont l’éloquence de leur métier ; éloquence sublime ! Malheur à l’homme de bronze qu’elle ne fléchit pas !