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On nous saura gré de citer ici un passage de Diderot dans lequel ce philosophe cherche à démontrer que la raison de l’homme correspond seule à toute la diversité de l’instinct des animaux, et qu’autant d’hommes autant de cris divers :

« De là vient, ajoute-t-il, que sous la forme bipède de l’homme il n’y a aucune bête innocente ou malfaisante dans l’air, au fond des forêts, dans les eaux, que vous ne puissiez reconnaître ; il y a l’homme loup, l’homme tigre, l’homme renard, l’homme taupe, l’homme pourceau.

« Il y a l’homme mouton, et celui-ci est le plus commun ;

« L’homme anguille ; serrez-le tant qu’il vous plaira, il vous échappera ;

« L’homme serpent, qui se replie en cent façons diverses ;

« L’homme ours, qui ne me déplaît point ;